http://www.laprocure.com/cache/couvertures/9782070315734.jpgQuatrième de couverture : "En ce temps-là, on mettait des photographies géantes de produits sur les murs, les arrêtes d'autobus, les maisons, le sol, les taxis, les camions, la façade des immeubles en cours de ravalement, les meubles, les ascenseurs, les distributeurs de billets, dans toutes les rues et même à la campagne. La vie était envahie par des soutiens-gorge, des surgelés, des shampoings antipelliculaires et des rasoirs triple-lame. L'oeil humain n'avait jamais été autant sollicité de toute son histoire : on avait calculé qu'entre sa naissance et l'âge de 18 ans, toute personne était exposée en moyenne à 350 000 publicités. Même à l'orée des forêts, au bout des petits villages, en bas des vallées isolés et au sommet des montagnes blanches, sur les cabines de téléphérique, on devait affronter des logos "Castorama", "Bricodécor", "Champion Midas" et "La Halle aux Vêtements". Il avait fallu deux mille ans pour en arriver là."

Mon avis : Très enthousiasmée par le concept "critique de la pub", je me demandais comment construire une histoire avec ça. J'ai eu la réponse : mélanger scène de travail du publicitaire, fantasmes crus du publicitaire et critique pure. J'ai trouvé ça original de changer de 6 fois de narrateur (je, tu, il, nous, vous, ils) et les critiques étaient parfois, voire souvent, pertinentes. La fin du bouquin m'a vraiment donné l'impression que l'auteur écrivait sous l'emprise de coke, mais bon il en parle tellement dans le livre que ça ne choque même plus. Seulement ce ne sont pas les thèmes abordés (drogue, sexe, monde la pub) qui m'ont rendus hermétique à ce roman, mais le style ultra provoc' de l'auteur... J'ai eu l'impression que pour nous dégouter du monde dans lequel on vit, l'auteur s'est senti obligé d'en faire trois tonnes. C'est bien joué, car à la fin de cette lecture, on se dit qu'on vit dans un monde de merde. Mais l'auteur a semblé oublier qu'on peut vivre heureux malgré tout...

Même si je n'ai pas accroché, j'aimerais bien voir le film ! Et vous, plutôt film, roman ou ni l'un ni l'autre ?

Dimanche 1er août 2010 à 22:08


http://personalbranding.unblog.fr/files/2010/04/gounelle.jpgQuatrième de couverture : Imaginez...
Vous êtes en vacances à Bali et peu de temps avant votre retour, vous consultez un vieux guérisseur. Sans raison particulière, juste parce que sa grande réputation vous a donné envie de le rencontrer, au cas où...
Son diagnostic est formel : vous êtes en bonne santé, mais vous n'êtes pas... heureux.
Porteur d'une sagesse infinie, ce vieil homme semble vous connaître mieux que vous-même. L'éclairage très particulier qu'il apporte à votre vécu va vous entraîner dans l'aventure la plus captivante qui soit : celle de la découverte de soi. Les expériences dans lesquelles il vous conduit vont bouleverser votre vie, en vous donnant les clés d'une existence à la hauteur de vos rêves.

Citation : "Le chemin qui mène au bonheur demande parfois de renoncer à la facilité, pour suivre les exigences de sa volonté au plus profond de soi."

Mon avis : J'ai choisi ce livre pour le titre, puis j'ai découvert que c'était un bouquin de "développement personnel"... Ne sachant pas vraiment ce que c'était, j'ai dit pourquoi pas. Premièrement, l'histoire étant située à Bali, je m'attendais à voyager, à un dépaysement total mais ça n'a pas été vraiment le cas, peut-être était-ce dû au fait que le narrateur soit occidental, peut-être était-ce l'absence de petits détails propres au pays. Ensuite, le roman tourne quasiment autour d'une seule idée : celle que "ce que l'on croit peut devenir réalité", idée certes argumentée par maints exemples (dont certains qui sont, pour moi, assez discutables) et quelques expériences faites le narrateur. Mais cela provoque parfois le sentiment de tourner en rond. Enfin, je tiens à dire que cette théorie est tout de même bonne et finit par nous convaincre. En résumé, malgré une bonne idée directrice, je n'ai pas vraiment accroché à ce livre... peut-être parce que j'ai eu l'impression de passer parfois à côté des arguments, ou peut-être aussi car les livres de développement personnel ne sont pas faits pour moi !


Lundi 19 juillet 2010 à 17:15

1.an.ou.moins

<< Previous | 1 | Next >>

Créer un podcast